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Le consentement est, selon le dictionnaire français le Larousse, « l’action de donner son accord à une action, à un projet ». Il se base alors sur l’accord des deux personnes concernées par une activité sexuelle. Une précision peut, cependant, être apportée : le consentement sexuel peut être partiel.

Véronique Le Goaziou, sociologue spécialiste des violences l’explique simplement : « Un rapport sexuel consenti partiellement peut être un rapport sans aucune contraception ou une pénétration non-désirée ou non-déclarée ». Par exemple, si une victime donne son accord pour une pénétration orale, cela ne vaut pas accord pour une pénétration anale. En France, la loi définit l’absence de consentement en cas de viol par la menace, la contrainte, la violence ou la surprise. Le gouvernement d’Édouard Philippe a tranché, le 5 mars 2018, pour un projet de loi qui propose d’ « instaurer un non-consentement présumé des mineurs en matière de relation sexuelle. » Les victimes de moins de 15 ans seraient alors présumées non-consentantes dans les affaires de violences sexuelles. Notamment les viols incestueux.

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